A quoi sert un syndicat de retraités ?

Savez-vous à quoi sert un syndicat de retraités ?

Vous êtes vous jamais demandé pourquoi les retraités sont si peu écoutés dans le débat public, y compris quand ils en sont l’enjeu ?

Par exemple sur les questions  :

  • de revalorisation des pensions,
  • d’augmentation de la CSG,
  • ou de financement de la perte d’autonomie ?

Ce n’est pas une question de nombre.

Ce n’est pas non plus une question de poids électoral.

En cette période de grève intense dans les transports, notamment celle des cheminots, les français se rendent compte que celui qu’on écoute, c’est celui qui a les moyens de se faire entendre.

Les syndicats de travailleurs ont ce privilège.

Il leur est dévolu par la loi qui leur donne un rôle d’interlocuteur dans le débat social. Et cela sans tenir compte de leur représentativité plutôt faible. Le nombre de salariés français syndiqués avoisine les 2%. Mais les accords négociés par les organisations syndicales s’appliquent de plein droit à tous les salariés d’une branche professionnelle qu’ils soient ou non adhérent d’une des organisations signataires.

Malheureusement pour les retraités, les syndicats de retraités n’ont pas bénéficié d’une désignation légale qui leur donnerait l’autorité pour discuter avec le patronat ou les élus dans le cadre du débat social.

Un syndicat de retraités est un organisme qui défend les droits des retraités.

Ils ont bien sûr toujours la possibilité de se joindre aux manifestations, comme ce fut le cas il y a deux ans avec les manifestations engendrées par la loi El Khomri.

Ils peuvent également organiser leurs propres défilés mais ceux-ci sont rarement bien couverts par les médias.

Je vous propose de découvrir à quoi sert un syndicat de retraités au travers de l’interview de deux sections syndicales : la CFDT retraités du Lot et l’union de retraités SNB.

Les deux organisations syndicales qui ont accepté de répondre aux questions de Sweet Home sont :

  • La CFDT retraités du Lot : un syndicat de retraités régional,
  • L’union SNB : un syndicat de retraités issus de la branche professionnelle de la Banque et des sociétés financières

Interview exclusive de Michel Cadiergue (CFDT Lot) et Alain-François Massigné (SNB) par Alexandre Faure (Sweet Home)


Bonjour, pour commencer, pouvez-vous expliquer comment fonctionne un syndicat de retraités et quel est son but ?

Michel Cadiergues (CFDT): Comme une association classique, mais reliées aux autres syndicats de salariés des différentes professions.

Alain-François Malassigné / Président de l’Union des retraités SNB : Rappelons d’abord que le SNB est un syndicat professionnel celui de la banque et des sociétés financières. Les adhérents retraités du SNB constituent l’Union des retraités SNB . Tous les 3 ans les régions désignent leurs représentants retraités pour le Congrès national. Au cours de ce congrès ces derniers élisent le Président de l’union des retraités ainsi qu’un bureau qui dans un souci d’efficacité, n’est constitué que de seulement de 6 élus.

Ce bureau se réunit en principe une fois par mois. Il peut cependant être élargi à 10 personnes en fonction des sujets à l’ordre du jour.
Notre but est d’être à l’écoute de nos adhérents retraités, de porter leurs demandes et leur parole mais aussi de leur proposer des services spécifiques de telle sorte qu’ils trouvent un intérêt même après leur cessation d’activité à rester membres de notre famille SNB.

Qui sont vos adhérents ?

MC (CFDT) : D’anciens salariés

AFM (SNB) :  Nos adhérents sont ceux qui précédemment en activité considèrent que, même la retraite venue, il est important de rester affilié au syndicat qui les a accompagné et défendu au cours de leur vie active. Cette fidélité est pour beaucoup une forme de reconnaissance mais aussi un acte de conviction. C’est en restant unis et rassemblés dans une organisation syndicale telle que le SNB que leurs intérêts de retraités seront les mieux portés et défendus.

Vos adhérents étaient-ils déjà syndiqués quand ils étaient en activité ?

MC (CFDT) : Le plus souvent.

AFM (SNB) :  Oui dans la quasi-totalité des cas.

Les syndicats de retraités jouent-ils un rôle dans les négociations avec les pouvoirs publics comme les syndicats d’actifs ?

MC (CFDT) : Non et c’est le principal problème. Il n’y a pas de lieu de négociation entre les pouvoirs publics et les syndicats de retraités.

AFM (SNB) :  Un syndicat de retraités n’a évidemment pas le même poids que celui qui représente les actifs car ce sont ces derniers qui sont appelés à rencontrer et à négocier avec les pouvoirs publics. Par contre les syndicats d’actifs sont parfaitement en capacité de porter les préoccupations attentes et doléances de l’ensemble des retraités si nécessaire et de soutenir et d’accompagner ainsi leurs propres retraités lors de manifestations comme on a pu le voir récemment.

Quelle est la proportion de retraités syndiqués en France ? Comment progresse-t-elle ?

MC (CFDT) : Très faible. Mon estimation il y a quelques années tournaient autour de 2 à 5 %, mais c’est peu scientifique. Beaucoup de retraités préfèrent s’engager dans des actions solidaires ou culturelles en faisant le dos rond. Peut être que le contexte va les faire changer d’avis.

AFM (SNB) :  Vous savez que le taux de syndicalisation est bien faible en France comparé à d’autres grands pays pour ne citer que l’Allemagne par exemple. Il n’est donc pas surprenant que la proportion de retraités syndiqués soit à mon grand regret encore plus faible.
Je ne connais pas les chiffres des adhérents retraités concernant les autres syndicats. Je sais que tous les syndicats sont globalement confrontés à la problématique du manque d’intérêt à rester syndiqué une fois retraité alors que cet intérêt n’est déjà pas évident même en période d’activité comme je viens de le rappeler.

Par contre je puis vous dire que depuis 4 ans au SNB nous avons pris conscience de cette désaffection syndicale chez les retraités, nous y avons réfléchi et nous sommes employés à mettre en place un certain nombre de services spécifiques (offres attractives en billetterie, bons d’achats, voyages, consommation loisirs etc.) et même assistance juridique.
Pour renforcer les liens nous avons mis en place de nouveaux outils pour mieux communiquer avec nos adhérents et ainsi mieux les informer et les conseiller. C’est ainsi que nous avons un site internet retraités SNB un compte Twitter et une page Facebook. Enfin, pour ne pas abandonner nos adhérents qui sont peu familiariser avec ces outils modernes, nous conservons une communication « papier » à travers Un « Contact retraités » publié au moins trois fois au cours de l’année.
Depuis la mise en place de tous ces dispositifs nous constatons une diminution extrêmement nette des résiliations des adhésions lors de la cessation d’activité de nos adhérents et je puis vous dire que c’est pour nous une grande satisfaction et un magnifique encouragement pour poursuivre et renforcer nos actions en ce sens.

L’actualité sociale et la médiatisation des mouvements sociaux de retraités ont-elles un impact sur la progression du nombre de retraités syndiqués ?

MC (CFDT) : Peu.

AFM (SNB) : C’est un peu tôt pour y répondre mais il serait souhaitable que chacun se rende compte que dans la difficulté il est important de se rassembler pour être plus forts. C’est le principe du syndicalisme.
Alors espérons que cette prise de conscience incitera les actifs en passe de prendre leur retraite à conserver le lien avec leur syndicat au moment de leur cessation d’activité.

Quelle est l’humeur actuelle des retraités ?

MC (CFDT) : Globalement mécontent.

AFM (SNB) :  Si j’avais envie de faire de l’humour je vous répondrais : « Peut-être un peu… bougonne ».
En réalité les retraités sont désemparés et en colère car ils considèrent que les efforts qui leurs sont demandés sont à la fois trop lourds et éminemment injustes.

Pensez-vous que les retraités sont assez écoutés aujourd’hui en France ? Que faudrait-il faire pour que la situation évolue ?

MC (CFDT) : La proposition que nous faisons est simple : il faut un contrat social entre les pouvoirs publics et les retraités pour organiser le dialogue réel sur l’avenir. Dans mon département, le Lot, près de la moitié des ménages ont pour « personne de référence » (terme utilisé par l’Insee) un(e) retraité(e).

AFM (SNB) :  Bien sûr que non les retraités ne sont pas assez écoutés ni entendus et donc pas compris par les pouvoirs publics qui se sont contentés en réponse à leurs doléances de les remercier pour leur contribution intergénérationnelle. On peut donc comprendre aisément « l’énervement » de nos retraités.

Quel est le problème avec la réforme de la CSG ?

MC (CFDT) : L’augmentation de la CGS a plusieurs conséquences pour les retraités : 

  1. L’augmentation visait à compenser la suppression de cotisations maladie et chômage des salariés. C’est donc vécu comme une discrimination par chaque retraité, qui à un même niveau de revenus se verra pénaliser par rapport à un salarié.
  2. Le financement de l’assurance chômage aurait dû rester un système contributif, et non financé par l’impôt.
  3. La déductibilité de l’impôt sur le revenu de la part correspondant à l’augmentation de la CSG conduit à ce que les basses pensions payent davantage en proportion que les hautes pensions.
  4. Un gouvernement intelligent aurait affecté cette ressource provenant des retraités à la perte d’autonomie. La solution aurait été la moins pire.

AFM (SNB) : Les hausse de CSG pour les actifs ont été pour majeure partie compensée par des baisses d’autres cotisations sociales (cotisations maladie et chômage), mais Il n’en a pas été de même pour les retraités.
Tout cela dans un contexte où il a déjà été demandé beaucoup aux retraités :

  • C’est ainsi qu’entre 1991 et 2018, les retraités du secteur privé ont vu la durée de cotisation portée de 37,5 années jusqu’à 43 ans pour les personnes nées à partir de 1973.
  • Le salaire moyen base de calcul pour la retraite de base est passé des 10 meilleutres années aux 25 meilleures années.
  • L’âge de la retraite à taux plein en cas de durée de cotisation insuffisante est passé de 65 à 67 ans
  • La mise à la retraite par l’employeur est passée de 65 à 70 ans.
  • Les indemnités de fin de carrière sont désormais soumises aux charges sociales et fiscalisées.
  • La suppression de la demi part fiscale pour les veuves.

….Et je pourrais continuer encore. Vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup et que cela justifie largement notre accès de mauvaise humeur ?

60 % des retraités vont être concernés par la hausse de 1,7% de la CSG et cela dès 14404 € de revenu fiscal de référence pour une part, ce qui reconnaissez le, ne peut pas être vraiment considéré comme une grosse retraite.
Beaucoup de retraités ont des difficultés pour « boucler » leur fin de mois demain cela sera encore plus difficile.

Concernant le financement de la perte d’autonomie. Quelle solution est à votre avis préférable ? un cinquième risque pris en charge par tous les français ? une incitation plus franche à prendre une assurance privée un système mixte ?

MC (CFDT) : Le problème est complexe : 

  1. Si la question du financement revient sur le tapis, c’est que depuis des lustres, la politique de prévention de la perte d’autonomie n’a pas été à la hauteur. Pourtant le capital des recherches effectuées notamment dans les Gérontopôles est important mais non vulgarisé et peu diffusé. Elles devraient servir de base à la construction d’une politique de prévention axée sur l’objectif européen : Augmenter de 2 ans l’espérance de vie en bonne santé.
  2. Le concept de « risque » pouvait se comprendre il y a 20 ans. La connaissance que l’on a maintenant de la perte d’autonomie, qui est le cumul de plusieurs handicaps et de maladies conduit à la conserver dans la sécurité sociale. Il n’y a pas de risque spécifique « dépendance ».
  3. Alors qu’une loi a été votée fin 2015 (la loi ASV), tout « chambouler » à nouveau ne conduira qu’à l’inefficacité. Un volet de la loi restait à débattre, celui de l’hébergement. Complétons la loi sur ce point et lançons de vraies évaluations des dispositifs actuels avant toute volonté de faire des réformes.

AFM (SNB) :  On est face à une problématique incontournable et fondamentale. C’est incontestable.
Le SNB n’a pas arrêté à ce jour sa position quant au financement de ce cinquième risque : La perte d’autonomie.
A titre tout à fait personnel j’ai conscience que les charges diverses qui pèsent sur chacun d’entre nous sont déjà extrêmement lourdes c’est pourquoi je ne suis pas partisan d’un nouvel impôt.
Je ne suis pas non plus partisan d’une nouvelle journée de solidarité qui serait spécifiquement consacrée au financement de ce risque.
Je pencherais plutôt pour un système mixte partagé par les salariés les entreprises. Et pourquoi pas complété par un système d’assurance privé assorti d’avantages fiscaux.
Je dois reconnaitre que c’est un dossier difficile ou la solidarité aura obligatoirement sa place.

Y a t il une question que je n’ai pas posée et que vous auriez aimé voir dans cette interview ?

MC (CFDT) : J’ai trois choses à ajouter : 

  • La difficulté des retraités est de ne pas disposer de moyen d’action conséquent (grève..), on les voit mal bloquer les routes, ou affronter la police. Ils sont considérés comme des « sujets », et non comme des citoyens.
  • Le 1 % maladie sur les retraites complémentaires a été maintenu comme pour pénaliser les 95 % de retraités du régime général qui pourtant subissent l’augmentation de la CSG.
  • L’évaluation du rôle des retraités dans la société reste à réaliser, comme aidants familiaux, comme bénévoles, comme citoyens, comme contributeur aux circuits économiques locaux (ils sont « locavore »), comme , initiateur de changement sur l’emploi, etc….

AFM (SNB) : Nos revendications portent sur les 4 points suivants :

  • Généralisation de la complémentaire santé pour les retraités avec contribution de l’Etat.
  • Baisse des cotisations sociales sur les retraites du même niveau que les réductions faites pour les actifs
  • Défiscalisation des revenus complémentaires dans le cadre du cumul emploi retraite
  • Rétablissement de la demi-part pour les conjoints survivants.

J’espère sincèrement que nous serons entendus. Mais je trouve que les pouvoirs publics semblent bien peu disposés actuellement à écouter les mécontentements qui s’élèvent vers lui. Attention !

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16 réflexions sur “A quoi sert un syndicat de retraités ?”

  1. ON ne vous entend pas pour défendre les retaités pendant cette période nous sommes victimes de divers impots CSG pourquoi la suppression n est pas pour tous les retraités ? . C est le silence après la demi part supprimée pour les veuve et veuf la retraite qui n ‘est pas augmentée mais diminuée . Je ne sais pas comment se presentent nos derniers jours à ce rythme?

    1. avril
      s.ils.reindexent.une.partie.des.retraites.sur.linflation.
      ce.sera.scandaleux…impardonnable
      avec.des.seuils.comme.pour.la
      csg

      ce.st.toujours.les.memes.qui.Perdent
      On.oubliera.pas..et.on.fait.des.ecos
      on.ne.reinjectera.pas..chaque.mois
      ds.la.consommation
      (perso…80.euros.a.economiser..deja
      commence.depuis.6.mois)
      Quelle.erreur..idee.saugrenue
      de.penaliser.les.seniors.
      locataire.de.surcoit..)

  2. Retraite
    Locataire.exede
    De.voir.son
    P.A.diminuer
    Inexorablement.depuisplus.de10.ans.et.surtout
    Ces.derniers.12.mois
    La.desindexation.des.pensions.
    .la.h.de.la
    Csg..
    La.coupe.est.pleine.pour.les.petits.moyens.(ancien.prof).
    Taxe.de.ttes
    Parts..d.autant.plus.revolte
    Que.les.epreuves.de.la.vie
    Ne.permettent.pas
    De.mettre.des.economies.de.cote.

    1. J.ajoute.que.la.principale.revendication
      Des.retraites.que.je.connais.est
      Lareindexation.des.pensions..sur.l.inflation
      C.est.mon.souhait.aussi

      1. On.attend

        Esperant.encore.qu.on.pretera
        Enfin.une
        Oreille.attentive.aux.retraites.maltraites
        Assez.de.bla
        Bla
        Des.sous
        Csg.
        Desindexation.non.prevue
        Marre

      2. Claude Kessler

        est une action d’un maximum de retraités ? exemple on ne consomme pas de viande la première semaine du mois, pas d’alcool, etc , ou on ne va plus au resto , au cinéma… Les actions pacifiques peuvent produire de l’effet.

  3. Claude Kessler

    Ce qui est incompréhensible c’est que 16 millions de retraités ne soient pas capables de se mobiliser dans une action efficace pour obtenir le maintien de leur pouvoir d’achat. Il est vrai que les associations, fédérations et confédérations les ont largement dépossédés de leur pouvoir.

    1. Alexandre Faure

      Bonsoir Claude, merci pour votre contribution. 16 millions, c’est à peu près le nombre d’adhérents de l’AARP, le plus gros syndicat / lobby / association de retraités…. aux Etats-Unis !

      Vous posez une vraie question de représentation.

      Les retraités forment un groupe à peu près homogène en termes de ressources et d’âge, mais peuvent-ils exister politiquement sans instances représentatives ?

  4. Claude Kessler

    Bonjour Alexandre
    Les retraités peuvent, doivent exister comme n’importe quel être humain, c’est-à-dire par leurs actions personnelles et collectives. On ne peut pas se contenter de confier son avenir, voire sa vie, passivement à une association qui se montre bien incapable de défendre quoi que ce soit. Si les retraités ne se mobilisent pas contre la politique actuelle de réduction de leur pouvoir d’achat nombreux sont ceux qui se suicideront plutôt que de connaître une vie de misère. C’est ce qui se passe en Grèce depuis des années. La liste des moyens d’action non violents est longue, une possibilité est la grève de la consommation qui est à la portée de tout un chacun à la seule condition d’être motivé. Puis il s’agit d’une action parfaitement légale puisqu’il ne s’agit pas s’un boycott discriminatoire. Il est vrai qu’après une vie de travail on préférerait une fin paisible, mais il en va aussi de notre responsabilité face aux générations futures.

    1. Alexandre Faure

      Bonjour Claude,

      Les gilets jaune et la Nuit Debout (pour ne citer que les plus récents) ont montré que des manifestations d’initiative populaire et médiatisées sont encore possibles et ne sont pas l’apanage des instances représentatives (dont la représentativité pose souvent question).

      Mais les gilets jaune comme la nuit debout montrent aussi que sans « représentant autorisé », l’Etat est perdu car il ne sait pas avec qui dialoguer (il est comme ça, l’Etat!). Se pose alors la question de l’impact réel de l’action, son résultat tangible et sa portée.

  5. Rebonjour
    L’Etat sait très bien ce que les Français veulent : plus de justice sociale, le peuple ne veut plus être dépossédé au profit des nantis. Toute la France sait que les retraités veulent l’indexation de leurs pensions sur l’inflation ,la conservation de leur pouvoir d’achat. Bizarrement quand il s’agit de spolier les travailleurs ou les retraités l’Etat n’a pas besoin d’interlocuteurs. Quant aux manifestations elles ont montré leur inefficacité puisque le gouvernement n’est sensible qu’à son propre langage : la violence physique et psychologique. Les Français sont entrain de prendre conscience que les instance supposée représentatives ne représentent qu’elles même et ceux qui en tirent bénéfice. Ils prennent conscience des mensonges qu’on leur raconte depuis toujours sur les valeurs démocratiques et républicaines de leur pays.

  6. Personne
    Ne.semble.s
    Interesser.au.sort.des.retraites
    C.est.revoltant
    .affligeant.Notre.p.d
    Achat.est.en
    Chute.libre
    Faut
    Que.ca.cesse

    1. a.2050.euros.on.ne.beneficie.d.aucune
      mesure
      csg.puis.desindexation.des.retraites
      locataire.de.surcroit
      avec.ces.seuils.mon..p.a..ne.cesse.de.decroitre
      Je.ressens.cela.comme.une.profonde
      injustice
      J.ecris.un.peu.partout.et.a.nos.dirigeants
      pour.une.reindex..mais.deTous
      A.Rousson

  7. La.reindex.des.pensions.seratelle.mis.en.place.par.l.executif..pour.Tous.les.retraites.
    Enfin…on.le.reclame
    A.cor.et
    Acri…
    Sans.seuil
    Comme.pour.lacsg
    Locataire.seul.on.n.est.pas.riche.a2000.e..par.mois.(ancien.prof)
    Merci.

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