L’Ehpad n’est pas la seule solution d’hébergement possible pour une personne âgée dépendante. Il existe des alternatives à l’Ehpad. Elles ne sont pas toutes adaptées à tous les types de dépendance, ni à tous les publics. Elles ne sont pas toutes disponibles en nombre suffisant, ni réparties de manière homogène sur le territoire…Mais ces alternatives à l’Ehpad existent bel et bien, même si vous en entendez (trop) peu parler.
Je vous propose de les découvrir dans ce classement, très subjectif, que j’ai réalisé en tenant compte de l’impact individuel et sociétal de chaque solution alternative.
Délimitation du sujet
Avant toute chose, posons une limite très importante pour comprendre le classement. Nous essayons de trouver des alternatives à l’Ehpad pour des personnes âgées fragilisées et dépendantes. Des personnes âgées pour lesquelles la question de l’Ehpad se pose. Par conséquent, j’exclus les alternatives à l’Ehpad qui s’adressent à des personnes qui sont peu ou pas dépendantes pour me concentrer sur les personnes âgées dépendantes.
Le palmares
- l’habitat partagé accompagné,
- la famille d’accueil,
- les résidences mixtes RSS / Ehpad,
- l’Ehpad à domicile,
- Les USLD
- Hors compétition : Le domicile personnel
Entrons sans tarder dans le vif du sujet :
Le domicile personnel peut-il être une alternative à l’Ehpad ?
Rester chez soi jusqu’au bout de sa vie est aujourd’hui techniquement réalisable, ce n’est pas toujours humainement souhaitable.
Techniquement réalisable ?
C’est techniquement réalisable. Il « suffit » de médicaliser son domicile et d’employer du personnel pour veiller sur la personne âgée en permanence. Les services médicaux d’hospitalisation à domicile, le portage des repas, les services d’infirmières et d’aides à domicile peuvent vraiment faire des miracles, à condition que l’aidé ait les moyens de le payer.
Pas Humainement souhaitable ?
- Le maintien à domicile d’une personne dépendante coûte très cher,
- C’est un choix épuisant pour la famille et les proches aidants,
- Ce n’est pas une réponse satisfaisante à la solitude de la personne âgée.
Les freins au maintien à domicile
L’éloignement entre le domicile des ascendants et celui des descendants, l’inadaptation des logements en France et surtout la solitude qui pèse sur une personne âgée isolée qui n’avait pas vraiment prévu de finir son existence toute seule sont des freins – sous-estimés – au scénario de vieillissement à domicile généralisé soi-disant plébiscité par la majorité des Français. Je dis soi-disant car en l’absence d’autres alternatives à l’Ehpad, il me parait assez logique qu’une majorité de Français déclarent vouloir vieillir chez eux !
Comment se prend la décision de placer un parent en Ehpad ?
Le choix de placer un parent en Ehpad ne se fait jamais de gaité de coeur. C’est l’aboutissement de réflexion et constats à propos de la santé fragile d’un parent âgé. Son incapacité à se gérer seul. Le risque d’avoir un accident sans que personne soit là pour l’aider. Ces décisions sont prises par la famille, les proches ou les services sociaux, lorsque la personne âgée n’a pas de famille ou de proches.
N°5 – l’USLD
Les Unités de Soins de Longue Durée (USLD – anciens services de long séjour) sont généralement des services hospitaliers publics. Ils accueillent, hébergent et soignent des personnes majoritairement très âgées.
- Un plateau technique est immédiatement accessible,
- Un médecin est disponible en permanence,
- Une infirmière est présente pendant la nuit.
A qui s’adresse l’USLD ?
Ce dispositif est indispensable pour des personnes dont l’état de santé ne permet pas un accueil dans un EHPAD.
Les lits hospitaliers de SLD concernent avant tout des malades de plus de 60 ans polypathologiques qui restent instables sur le plan clinique avec risque de décompensation et/ou troubles sévères du comportement. Ils nécessitent des soins médicaux et techniques importants et complexes. Ils ont donc besoin d’un environnement de soignants hospitaliers. L’USLD s’adresse aux personnes âgées dépendantes qui ne devraient pas séjourner en Ehpad à cause d’un état de santé trop dégradé.
Combien coûte l’USLD ?
Sensiblement la même chose que l’Ehpad pour le résident, un peu plus que l’Ehpad pour la collectivité. En effet, les frais de santé sont couverts à 100% par la Sécurité sociale (la collectivité). La dépendance est couverte par l’APA et le volet hôtelier est à la charge du résident / patient. (source)
L’avantage de l’USLD ?
L’USLD est une alternative à l’Ehpad pour les personnes âgées qui ne peuvent pas être prises en charge correctement en Ehpad. L’avantage de l’USLD c’est de décharger les Ehpad des cas complexes afin de permettre au personnel de l’Ehpad de se consacrer aux cas les moins lourds. Sur le papier, c’est tentant ! Dans la réalité, c’est loin d’être aussi idyllique puisque le nombre de lits en USLD diminue constamment.
Etat des lieux en 2019
Le nombre de lits en USLD est en diminution constante. Ce qui a pour effet de flécher des personnes âgées qui devraient y séjourner vers l’Ehpad le plus proche, alors que l’Ehpad ne dispose pas d’un service adapté pour les cas les plus lourds. A titre d’illustration, entre le début des années 2000 et 2019, le nombre de lits en USLD est passé de 80 000 à seulement 30 000. Il est encore question d’en supprimer 1200 en Ile-de-France d’ici à 2020. Ils seront remplacés par des accueils en Ehpad.
N°4 – L’Ehpad à domicile
Les Ehpad à domicile sont des alternatives à l’Ehpad qui sont au stade de l’expérimentation dans une poignée d’établissements français. L’Ehpad à domicile est également connu sous le nom d’Ehpad hors les murs. Cela consiste à utiliser les ressources de l’Ehpad pour prendre en charge des personnes âgées dépendantes vivant dans leur domicile. Les équipes et services de l’Ehpad rendent visite à la personne âgée à domicile. Elles assurent le service qui serait autrement pris en charge par le dispositif habituel SAAD + Infirmière + HAD éventuelle.
Les avantages de l’Ehpad à domicile
Ces alternatives à l’Ehpad offrent un double avantage à la personne âgé bénéficiaire. D’une part elle reste chez elle, d’autre part cela lui coûte moins cher. Le bénéficiaire n’a pas à payer les frais hôteliers de l’Ehpad. Quant à l’Ehpad, il peut offrir ses services à plus de résidents mais aussi mieux organiser l’activité de ses personnels.
Combien coûte l’Ehpad à domicile ?
L’Ehpad à domicile coûte le même prix que l’Ehpad « normal », déduction faite des frais hôteliers. Par conséquent, le solde à charge est très résiduel.
Les limites de l’Ehpad à domicile
La principale limite tient à l’aspect expérimental du dispositif. Il est déployé dans une poignée d’établissements et ne peut donc pour le moment profiter à toute la population Française. En outre, selon Adrien Westermann (BlueLinea), l’offre à du mal à trouver son public.
On a toujours pensé que l’EHPAD à domicile était l’alternative du futur entre le domicile et l’établissement. Mais cette alternative est mal comprise car les publics ne conçoivent pas encore une solution d’hébergement qui soit à mi-chemin entre domicile et EHPAD.
Adrien Westermann
Directeur marketing et communication de Bluelinea
Interview Sweet Home du 4 avril 2019
La remise en question de l’Ehpad à domicile
Le secteur médico-social de l’aide à domicile émet également des critiques vis-à-vis d’un dispositif qui permettrait aux organismes d’Ehpad de se déployer au domicile, en empiétant sur « le territoire » des SAAD. Cette critique est notamment motivée par une question de tarification. L’Ehpad à domicile est facturé à la journée tandis que les prestations des SAAD sont facturées à l’heure. Ce qui peut avoir une incidence sur la qualité de la prestation. Les professionnels de l’aide à domicile réclament depuis des années un changement de mode de tarification. Ils déplorent qu’on autorise les sociétés d’Ehpad à faire ce qu’on interdit aux professionnels historiques de l’aide à domicile.
N°3 – Les hébergements mixtes Résidence Senior – Ehpad
Habituellement, les résidences seniors s’adressent à des publics non dépendants. Certaines enseignes de résidences senior ont conçu des sites mixtes proposant à la fois un Ehpad et une résidence services senior. C’est notamment le cas chez Steva – Villa Beausoleil et Emera. Ces résidences permettent une institutionnalisation plus progressive.Les personnes âgées peuvent passer d’un environnement à l’autre, selon leur niveau de dépendance et leurs besoins.
Avantage de la résidence mixte
Ce dispositif évite la désorientation très souvent associée à une entrée en institution. Les habitants de la résidences seniors et les résidents de l’Ehpad partagent la plupart des espaces communs. Ils prennent certains repas ensemble. Seules les chambres sont dans des ailes séparées. C’est nécessaire, compte tenu du niveau de surveillance et de médicalisation de l’Ehpad qu’on ne retrouve pas dans la résidence seniors. Les personnes âgées qui habitent la résidence seniors ont moins d’appréhension vis à vis de l’Ehpad. Eles ne perdent ni leurs repères, ni leurs habitudes, le jour où elles doivent y entrer.
Ce modèle est inspiré des Continuing Care Retirement Communities (CCRC) qu’on trouve en Amérique du Nord et au Japon. Ce sont d’immenses villages réservés aux seniors. Les lieux de vie sont organisés en fonction de l’âge et du niveau de dépendance de la personne âgée.
Limites de la résidence mixte
La principale limite qu’on pourrait voir au dispositif, c’est qu’il n’est pas éligible à l’aide sociale. Il s’adresse donc à des personnes âgées ayant les moyens d’habiter en résidence services. En outre, le mode d’organisation hôtelier de la résidence service ne plait pas à tout le monde. Affaire de goût, donc.
N°2 – L’accueillant familial
Les accueillants familiaux sont des hébergements chez l’habitant qui s’adressent aux adultes handicapés et aux personnes âgées, dépendantes ou non. Le dispositif existe depuis une vingtaine d’années en France. Il est géré par les conseils départementaux. Les accueillants familiaux sont fréquemment fondées par des personnes qui ont une expérience de la prise en charge de publics fragiles. Par exemple des auxiliaires de vie ou des aides soignantes qui ont travaillé en Ehpad. C’est pourquoi les accueillants familiaux sont des alternatives à l’Ehpad qui accueillent des personnes âgées, même très dépendantes.
Un accueillant familial doit recevoir un agrément de son conseil départemental. L’objectif du CD est de garder un oeil – bienveillant et vigilant – sur l’action des familles d’accueil. Le conseil départemental :
- Former l’accueillant familial.
- Valider que le domicile est adapté à l’accueil de seniors ou d’adultes handicapés,
- Contrôler régulièrement la bonne exécution de la prestation.
A qui s’adresse l’accueillant familial ?
L’accueillant familial s’adresse aux personnes âgées et aux adultes handicapés qui souhaitent vivre en famille, même s’ils ne vivent pas avec leur famille.
Combien coûte l’accueillant familial ?
Les parties formalisent leur relation dans un contrat de gré à gré. La rémunération minimale du service est fixée par un barème départemental. Elle dépend du niveau de perte d’autonomie du senior hébergé (en fonction de son Gir). En moyenne, l’hébergement en accueillant familial revient à 1800 euros charges comprises chaque mois. Le coût peut-être ramené à 1000 euros pour les bénéficiaires de l’APA, de l’AAH et/ou de l’APL.
Limites de l’accueillant familial
L’accueillant familial ne conviendra pas à tout le monde. C’est un choix de vie familial, avec les contraintes que cela implique. L’autre limite de l’accueillant familial est son niveau de déploiement, très localisé. Il y a des départements qui favorisent le dispositif, d’autres moins. Surtout, l’offre est beaucoup plus importante en milieu rural qu’en péri-urbain ou, pire, urbain. La région Ile-de-France est particulièrement mal lotie.
Dernière limite : il n’existe pas d’annuaire national, ni même départemental, des accueillants familiaux. Chaque territoire a sa propre organisation et la recherche peut s’avérer complexe.
Monsenior vous aide à trouver ou devenir accueillant familial
Pour pallier ce manque de visibilité, l’entreprise sociale Monsenior aide les parties prenantes. Cette entreprise propose des services qui aident :
- Les personnes âgées ou handicapées à trouver un accueillant familial,
- L’accueillant familial à s’organiser
- Les personnes souhaitant créer un accueil familial à le faire
- Les collectivités locales volontaristes à installer un accueillant familial sur leur territoire.
Membre du collectif 150 000 en 2030, l’entreprise Monsenior ouvre ses premiers lieux d’accueil en 2022. Vous pouvez retrouver ces lieux d’accueil sur la carte interactive du collectif 150 000 en 2030, ci-dessous.
N°1 – L’habitat partagé accompagné
L’habitat partagé accompagné est l’alternative à l’Ehpad que je préfère. Il est élaboré sur la même « base » que l’habitat participatif. Un groupe d’adultes âgés ou handicapés cohabitent dans un logement qui comprend des espaces privatifs (chambre, appartement, salle de bains) et des espaces collectifs (salle de séjour, salle à manger, jardin, cour, terrasse, salle de jeux, etc…).
L’habitat partagé accompagné peut mobiliser des auxiliaires de vie pour aider et accompagner les cohabitants qui en ont besoin.
Ces projets peuvent être montés par des associations ou des entreprises avec le soutien des collectivités territoriales et de la CNSA.
Ils sont généralement organisés en colocations. Compte tenu du profil des cohabitants, la propriété n’est pas souhaitable. L’habitat partagé accompagné appartient à l’organisme qui l’exploite. Il sous-loue un espace privatif et l’accès aux espaces commun à des locataires dépendants.
Combien coûte l’habitat partagé accompagné ?
Le loyer est variable d’un projet à l’autre. Mais la grosse différence se joue sur le volet « dépendance » et l’intervention d’aides à domicile. Dans le champ du handicap, l’habitat partagé accompagné permet la mise en commun de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap). Les colocataires peuvent être accompagnés 24 heures sur 24. A ce jour, la mise en commun de l’APA est plus problématique, ce qui explique le faible nombre d’habitats partagés accompagnés pour personnes âgées.
A qui s’adresse l’habitat partagé accompagné ?
Ce mode d’habitat s’adresse à des personnes handicapées ou dépendantes. Chaque habitat partagé accompagné est créé pour accueillir un certain type de résidents.
Les limites de l’habitat partagé accompagné
Les limites de cette alternative à l’Ehpad :
- Le très faible nombre de structures existant aujourd’hui en France (moins de 5000 logements),
- L’impossibilité, pour le moment, de mutualiser l’APA pour améliorer le service des auxiliaires de vie.
C’est pour remédier à cette faible représentation que des entrepreneurs développant l’habitat partagé et accompagné ont lancé le collectif 150 000 en 2030 qui ambitionne d’inciter les pouvoirs publics à faciliter la création de 150 000 logements d’ici à 2030. Découvrez leur action dans notre article : 150 000 en 2030, le collectif qui veut révolutionner l’habitat partagé.
Conclusion : des alternatives à l’Ehpad ?
Ces alternatives à l’Ehpad ont des limites et elles n’apportent pas toutes une réponse à votre situation personnelle. Cependant, il y a matière à réflexion dans chaque proposition.
Ce dossier doit vous donner une vision des solutions qui ne sont pas tout à fait le domicile privé mais qui s’en rapprochent bien plus que l’Ehpad d’aujourd’hui. Des solutions qu’une personne âgée dépendante pourra accepter plus aisément qu’une institutionnalisation. Surtout, des alternatives à l’Ehpad dans lesquelles une personne âgée s’épanouira mieux qu’en institution.
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Article bien construit. Comme le dit Alexandre Faure, le besoin de communication est important. Par ailleurs, le développement des solutions de coordinations de projets de vie à domicile est aussi souhaitable. C’est ce que propose https://merci-victor.fr/
Nous sommes actuellement en hépad a Pasreur depuis 1 semaine quand on visite tout est bien mais quand vous étes entrées ce n »est pas le prix que l’on vous dit a la visite et nous ne pourrons pas payer, une somme aussi élevé prés de 10.000euros en entrant déjà et 8 jours de présence pour ce mois, c’est impossible’ pour nous , ont nous avez dit 5200 déja cher mais là impossible pour combien de temps ont ne le sais pas , et la nouriture trés peux heureusement qu’ily a du fromage , en plus je suis au régime sans gluten
Très bon article qui a en plus le mérite de mettre en avant la solution des Familles d’Accueil. Une solution encore trop peu connue et qui pourrait permettre de faire face au problème de dépendance des personnes âgées. C’est une solution qui permet un maintien dans un cadre familial et chaleureux. C’est pour ces raisons que nous essayons de faire connaître cette solution. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’Accueil Familial vous pouvez vous rendre sur notre site: https://www.famillys.fr
Vous couvrez tout ce que je recherche en fait, merci d’avoir partagé ces conseils!
Très riche en « options » – mais je suis britannique (francophile) habitant la région périphérique de Bruxelles. Auriez-vous des associés/confrères chez nous (région francophone) qui pourraient m’aider dans ma recherche ici? Mon bref profile : 82 ans: AVC récent, dépendant mais mobile (perte 40% de champ de vision) intellect peu affecté, largement intact…
Bonjour, je ne me connais pas de confrère en Belgique, mais je pense à 2 options que vous devriez étudier. Pour l’habitat partagé (ou colocation), vous pouvez contacter l’organisme Abbeyfield (http://www.abbeyfield.be/fr/) et voir si vous vous entendez bien avec eux (c’est un organisme très réputé et dont je n’ai entendu que du bien). L’autre possibilité, c’est de recourir à de la cohabitation intergénérationnelle (vous accueillez un étudiant chez vous, pour vous sécuriser. Il ne va pas s’occuper des soins, mais sera là en cas de pépin et pourra vous aider en vous rendant de menus services). Là aussi, une association belge peut vous aider, il s’agit de 1toit2ages : https://www.1toit2ages.be/. Tenez-moi au courant (directement par email : alexandre@sweet-home.info). Bien cordialement