Vivre Ensemble permet de bien vieillir. Profiter de la vie jusqu’au bout. Ne pas la finir dans un Ehpad glauque, ni seul et isolé. Soutenir le Vivre Ensemble, c’est porter la conviction que l’adaptation de la société au vieillissement passe par la vie en groupe. Les entrepreneurs qui s’engagent dans des projets d’habitat groupé en sont convaincus. L’interview de Bernard Jouandin met en lumière les causes racines de la recherche de convivialité entre personnes seules, élément déterminant pour construire des habitats collectifs. Bernard Jouandin est entrepreneur social. Il est convaincu que Le Vivre ensemble doit être un rempart à l’isolement.
Bernard Jouandin est un engagé.
Il veut démontrer que le vivre ensemble aide à bien vieillir.
Il est décidé à aider les Français qui le souhaitent à vivre leur vieillesse à plusieurs. Pour y parvenir, Bernard Jouandin a décidé d’adapter en France un concept d’habitat inventé en Belgique il y a déjà 15 ans : le concept Abbeyfield.
L’objectif de Bernard Jouandin n’est pas de convaincre les 85% de français souhaitant vieillir chez eux qu’ils auraient intérêt à privilégier une vie en collectivité.
Non, ce que veut faire Bernard, c’est aider les 15% restants à trouver une alternative à l’isolement.
Dans notre entretien enregistré le 4 avril 2019, Bernard Jouandin expose sa vision et décrit son parcours. Il explique pourquoi et comment il a décidé de créer ce type d’habitat partagé.
Le plus important pour Bernard, ce n’est pas le bâti, c’est le pourquoi une personne s’engage dans ce type de projet.
Ce dont Bernard rêve, c’est d’un monde où chacun, chacune garde sa liberté de choix de vivre dignement jusqu’à la fin.
Entretien exclusif avec Bernard Jouandin, promoteur Vivre Ensemble
Alexandre Faure : Bonjour Bernard, pour commencer, peux-tu nous expliquer ce qui t’as donné envie de monter le projet KŌYŌ dont nous parlons aujourd’hui ?
Bernard Jouandin : Je suis du Limousin et j’ai eu la chance de grandir dans une grande maison. Nous étions jusqu’à quatre générations sous le même toît et j’en garde un souvenir assez formidable.
J’ai vu ma grand-mère prendre soin de mes arrière-grands-mères. Ma mère a pris soin de mon grand-père jusqu’à la fin. J’ai vécu cela, en témoin privilégié. Même si j’étais jeune, ce modèle m’a marqué.
Aujourd’hui, j’ai cinquante ans et je me pose des questions sur la manière dont je voudrais vivre mes vieux jours. J’ai très envie de réinventer le modèle que j’ai connu.
Je suis persuadé que le fait de vivre ensemble aide à bien vieillir.
Alexandre Faure : Quel a été le déclic ?
Bernard Jouandin : J’ai cette idée en tête depuis 25 ans à peu près. Je me suis toujours dit que un jour je réfléchirait à ces façons de vivre sa vieillesse différemment.
Il y a quelques années, j’ai décidé de me pencher sérieusement sur le sujet. Après vingt ans passés dans la même entreprise, dont une grande partie à l’étranger, j’ai pris un virage professionnel à 180 degrés.
Je me suis dit “là c’est le moment”. Car je savais que si je ne le faisais pas à ce moment là, je ne le ferais jamais.
Alexandre Faure : Comment s’est déroulé ton parcours initiatique ?
Bernard Jouandin : J’ai fait toute ma carrière dans l’industrie, dans des postes marketing.
Je ne connaissais rien aux seniors, je n’avais aucun réseau. J’ai pris neuf mois pour étudier le marché et les acteurs, rencontrer des gens, me faire un réseau, notamment associatif.
Je suis allé comprendre le fonctionnement des résidences services, des résidences autonomie mais aussi le monde de l’habitat participatif et j’ai essayé de formaliser ce que j’avais en tête.
- Qu’est ce qui était en accord avec mes valeurs, de solidarité et d’entraide ?
- Quel projet j’étais capable de porter ?
- Ce pour quoi je voulais me battre, notamment contre la marchandisation de la vieillesse.
Je n’ai pas trouvé un modèle qui me convienne en France alors je suis parti voir comment cela fonctionne à l’étranger. J’ai fait plusieurs voyages en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre.
A l’issue de cette période de recherche, j’ai su ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. J’ai identifié les modèles qui corroborent ma vision.
Et c’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à construire mon projet.
KŌYŌ
Alexandre Faure : Et quel est ton projet ?
Bernard Jouandin : Mon projet s’appelle KŌYŌ. Cela veut dire feuille rouge en japonais. Et le rougeoiement des feuilles en automne, rappelle que la vie est éphémère.
Dans tout ce que je fais, je cherche à démontrer que vivre ensemble aide à bien vieillir, aide à vivre sa vieillesse.
Evidemment, je suis influencé par ce que j’ai vécu dans mon enfance, mais ce qui est fondamental, pour moi c’est ne pas rester seul, d’être entouré.
Je pense que si la personne est stimulée, active, libre de décider, elle vit mieux et plus longtemps.
Je ne m’intéresse pas aux 85 et quelques pourcent de personnes âgées qui veulent rester chez elles. Je m’adresse plutôt aux 15% des personnes qui sont dans une volonté de mobilité résidentielle, qui veulent bouger et sont prêtes à déménager mais qui ne savent pas où aller ni comment faire.
Bernard Jouandin
Identifier le déclic
J’essaye d’identifier le déclic.
Cette rupture qui décide les personnes à aller vivre en collectivité. Est-ce que c’est un décès, est-ce que c’est une chute qui fait prendre conscience que la personne veut agir et être actrice de cette seconde partie de vie ?
L’Important c’est sur le fait d’accepter son vieillissement et d’agir par rapport à ça.
Définir « Vivre ensemble »
Alexandre Faure : Comment définis-tu “vivre ensemble” ?
Bernard Jouandin : Vivre ensemble :
- C’est vivre à plusieurs dans un bâti collectif,
- C’est vivre ensemble tout en préservant son indépendance et autonomie,
- C’est savoir donner et recevoir. accepter de partager les bons et les mauvais moments dans la solidarité et l’entraide.
Alexandre Faure : A partir de combien de cohabitants on forme un collectif ? Un couple, c’est des gens qui vivent ensemble, non ?
Bernard Jouandin : Ce n’est pas la même chose. Vivre en collectivité quand on est en couple n’est pas vraiment un sujet. Par contre, dès qu’une des personnes décède, là peut se poser la question. On se retrouve seul.
Alexandre Faure : Est-ce que tu penses que le “vivre ensemble” c’est quelque chose qui a existé à un moment en France et qui n’existe plus, qui s’est délité ?
Bernard Jouandin : Le vivre ensemble que j’ai connu enfant reposait sur la cellule familiale. Aujourd’hui en France, la cohabitation de plusieurs générations dans une même maison, c’est quelque chose de rarissime.
Je ne veux pas recréer cela mais repenser un modèle qui regrouperait des personnes ayant la même inspiration.
Alexandre Faure : Tu penches pour des modèles de “vivre ensemble” multigénérationnels ou bien plutôt des modèles entre personnes d’une même génération ?
A propos de la cohabitation intergénérationnelle
Bernard Jouandin : Je ne suis pas convaincu par la cohabitation intergénérationnelle. Je pense que cela peut répondre à un problème à un instant T mais je ne suis pas sûr que ce soit une solution pérenne. Parce que dans la cohabitation intergénérationnelle, les personnes viennent avec des objectifs totalement différents.
Un étudiant est là pour la période scolaire tandis que la personne âgée espère que le cohabitant reste le plus longtemps possible.
Si elle doit adopter un nouveau cohabitant à chaque rentrée scolaire, avoir à chaque fois à se réhabituer à quelqu’un, à refaire son processus, cela peut être compliqué pour une personne qui avance dans l’âge.
Pour moi le “vivre ensemble” aide à bien vieillir jusqu’au bout. En fait je ne peux pas promettre le jusqu’au bout. Mais mon objectif c’est de faire en sorte d’y arriver.
Je dis souvent que mon projet est bi-générationnel dans la tranche des seniors : de 60 à 90, 95 ans.
Les besoins des seniors intéressés par la cohabitation
Lors de mes immersions sur le terrain, les personnes que j’ai rencontré m’ont confié qu’à leur entrée dans ces cohabitats elles étaient plutôt dans une phase “descendante”. On n’est pas tous égaux devant la vieillesse.
Il y en a qui peuvent avoir des maladies d’autres pas etc. Les chocs émotionnels peuvent faire beaucoup plus de dégâts que des chocs physiques. Le fait de voir ses amis disparaître, de se retrouver seul.
Il y a des cohabitants qui disent “on a plus de bas que de hauts, des fois j’ai envie de parler avec personne mais le fait d’être dans un environnement où tout le monde comprend ce que l’on vit parce qu’un jour ils l’ont vécu ou ils vont le vivre, ça rassure.”
Être dans un environnement bienveillant, cela permet de rassurer les personnes qui cohabitent dans ce lieu.
Bernard Jouandin
Alexandre Faure : Et donc tu rêves d’un monde….
Bernard Jouandin : [rires] Je rêve d’un monde où chacun et chacune garde sa liberté de choix de vivre dignement jusqu’à la fin.
Les causes racine
Alexandre Faure : Tu es partisan d’une pluralité d’offres pour répondre à toutes les situations ?
Bernard Jouandin : Je pense que cela passe forcément par plusieurs réponses.
Mais en fait, je ne vois pas mon projet comme une offre, un produit. Je pense que le bâti est secondaire. D’ailleurs mon projet est livré ‘clé en main’.
C’est de prendre en compte cette question de vieillir, de vivre le temps qui passe le plus longtemps possible qui est important pour ces personnes et pour moi.
D’être dans un environnement qui permette de vivre, d’être en sécurité et de rester le plus longtemps possible.
Il y a des personnes qui peuvent vivre chez elles où la solitude n’est pas un frein pour elle. Mais l’isolement ou le fait de se renfermer. Le fait d’être seul, voila le problème auquel je m’attaque !
Alexandre Faure : Comment distinguer les situations où c’est un choix de celles où c’est subi. Qui peut arbitrer une situation ?
Bernard Jouandin : Idéalement l’idée c’est de ne pas la subir. C’est de garder sa liberté de choix. Garder sa liberté de choix c’est, si possible, anticiper
Isolement
Dans les confins du Limousin, aujourd’hui 40% des personnes âgées vivent seules et isolées au fin fond de leur campagne et elles ne veulent pas bouger. C’est ces mêmes personnes qui se retrouvent dans les 10% de gens qui veulent aller en Ehpad, parce que vient un moment où leur isolement leur pèse.
MonaLisa peut les aider à sortir de la solitude en créant des maraudes qui contribuent à recréer du lien. Parce que les gens ne veulent pas bouger.
C’est pour cela que je te dis que l’enjeu n’est pas l’habitat. L’enjeu c’est de recréer ce lien là, rompre l’isolement.
Alexandre Faure : Comment expliques-tu que les gens ne veuillent pas bouger même s’ils souffre d’isolement ?
Bernard Jouandin : C’est pas si simple. Cela peut être un problème de génération.
Je pense que si on reparle de cela dans dix ans, ce ne sera pas du tout les mêmes problématiques. Parce que les générations qui arrivent, qui auront 80 ans dans dix ans, auront déjà une idée de ce qui s’est passé, notamment avec l’expérience avec leurs propres parents., Ils auront probablement anticipé ou alors ils auront choisi une autre forme d’habitat.
Alexandre Faure : As-tu l’impression qu’il y a des gens qui ne pensent pas que c’est important de vivre ensemble ?
Bernard Jouandin : Ah oui bien sûr. Il y a 85% des personnes qui ne veulent pas vivre ensemble, qui ne se projettent pas.
Alexandre Faure : Est-ce que ces 85% de Français qui disent vouloir rester chez eux, ce n’est pas lié au fait qu’ils pensent que la seule alternative à chez eux c’est l’Ehpad ?
Bernard Jouandin : Pas uniquement l’Ehpad est souvent un non choix. C’est en dernier recours, à contre cœur, que l’institution médicalisée s’impose.
C’est, pour eux, accepter de se voir vieillir, changer. Comprendre que la maison est trop grande et trop cher à entretenir.
Rapport à la propriété
C’est aussi leur rapport à la propriété.
Le rapport à léguer quelque chose aux enfants, le rapport à avoir à déménager.
C’est cette question sur que représente le ‘chez soi’. L’espace privé l’espace intime. Une personne qui a voyagé, qui a déménagé je ne sais combien de fois, elle ne se pose pas forcément les mêmes questions qu’une personne qui n’a jamais déménagé de sa vie.
Donc ce n’est pas possible de généraliser. Et ce n’est pas non plus possible de vouloir parler à toutes ces personnes là.
Moi je m’adresse vraiment aux 15% de gens qui ne veulent pas vieillir chez elles.
Bernard Jouandin
C’est à ces gens là que je parle.
Un projet d’habitat groupé pour Vivre ensemble
Alexandre Faure : Et quand tu leur parles, qu’est-ce que tu leur dis ?
Bernard Jouandin : Aujourd’hui, je ne leur dis pas grand chose [rires]. En fait je m’aperçois que la démonstration du vivre ensemble doit être faite au niveau local. Pour remettre le vieux dans la société, dans la ville, son quartier. Il faut retravailler la notion de quartier et parler avec les gensconcernés.
Aujourd’hui, je travaille sur un territoire, la région nantaise.
Démontrer que le vivre ensemble aide à bien vieillir
Mon idée est de démontrer, par l’exemple, que le vivre ensemble aide à bien vieillir. Pour cela, je crée un concept d’habitat en locatif pour les personnes âgées de 60 ans et plus. Des personnes qui n’ont plus d’activité professionnelle, qui ont du temps à passer avec le collectif.
C’est 14 appartements, identiques en taille et en agencement avec des espaces partagés généreux.
Le bâti est livré clé en main, les personnes n’ont pas à s’occuper du projet architectural, elles n’ont pas à rentrer dans cette étape là.
En revanche, nous allons accompagner les primo-habitants dans l’élaboration de leur projet social, le vivre ensemble.
Et pour cela, je m’appuie sur un modèle qui s’est développé à l’étranger C’est un modèle, qui existe depuis 15 ans, où les personnes sont heureuses, elles vivent leur vieillesse en autogestion. Il n’y a pas de service et tout se passe dans le meilleur des mondes. Et c’est justement ce qui m’a plu. Comment peut-on adapter ce modèle en France, c’est mon objectif.
Alexandre Faure : Comment font-ils justement, tu as identifié les facteurs clé de succès du modèle existant ?
Bernard Jouandin : Je pense que la première chose c’est d’avoir un projet de vie commune.
Ce modèle s’adresse à des personnes qui ont pris conscience de leur vieillissement et qui l’acceptent. Des personnes qui veulent être actrices de cette seconde moitié de leur vie. La liberté de décider est donnée aux habitants. Il n’y a aucun service payant dans la maison. Elle est entièrement autogérée par les habitants.
La deuxième chose est que le bâti est un élément secondaire dans l’intention des futurs habitants.
Ce qui peut être déterminant pour des jeunes adultes, avec enfants qui vont vouloir de l’espace, un garage, des grandes pièces n’a pas du tout la même importance pour une personne âgée.
Entre 50, 55, 60 mètres carrés, ça ne va pas changer forcément les choses. Avec mon projet, le bâti traduit une intention ‘familiale’. On rentre ‘chez nous’ avant de rentrer ‘chez soi’. C’est la raison pour laquelle les espaces partagés sont très généreux et sont vus comme une extension du domicile.
Alexandre Faure : Où en es-tu aujourd’hui ?
Bernard Jouandin : L’objectif est de faire une première maison vitrine, mais ça prend du temps. Les projets immobiliers sont sur le temps long. Donc on n’est pas en phase de chercher des habitants.. Il faut d’abord qu’on se positionne sur un territoire, dans la région nantaise. C’est ce que je suis en train de faire aujourd’hui.
Nous travaillons aussi sur le modèle juridique et financier. Nous cherchons à trouver la forme de portage optimale sachant que nous visons des loyer le plus bas possibles, pour que ce soit accessible aux petites retraites. Donc l’équation financière est compliquée à trouver.
Alexandre Faure : Comment faites-vous pour identifier les personnes qui seraient intéressées ? Elles viennent à vous ?
Bernard Jouandin : En fait c’est par plusieurs leviers, tu peux informer, communiquer mais à quel moment la personne décide de changer. Il n’y a pas un âge, un profil ou un moment. C’est souvent un événement, une chute, un décès qui va être le déclic.
Il y a des personnes intéressées, qui viennent mais disent que ce n’est pas pour tout de suite, qu’elles font de la veille.
Tu ne peux pas modéliser. Il faut partir du territoire, du quartier. Travailler avec les personnes présentes, les associations, les CCAS, les collectivités tous en relation avec cet écosystème.
Alexandre Faure : Tu dis que ton habitat ne sera pas un habitat inclusif, c’est quoi pour tout la différence ?
Bernard Jouandin : Il n’y a aucun service payant dans mon projet. Il n’y a pas d’accompagnement, d’animatrice, de gouvernante… C’est les habitants que s’autogérent. De par la taille de l’habitat aussi. Mon projet comprend 14 appartements, des espaces partagés avec une superficie habitable totale de 850 m2.
Alexandre Faure : Peux-tu nous parler de ton engagement dans l’écosystème de l’habitat senior ?
Bernard Jouandin : Je fais partie de plusieurs associations.
- La première est HAL’ AGE dont l’objet est de soutenir l’innovation sociale au croisement de l’habitat et du vieillir. Je suis très impliqué dans cette association dont je suis membre du bureau.
- Je fais aussi partie du réseau HAPA,
- Du collectif Habiter Autrement,
- De l’association Vieux et chez soi,
- Et de l’association Les Audacieux (nda : cette association créée par Stéphane Sauvé accompagne son projet de Maison de la Diversité).
Alexandre Faure : Le mot de la fin.
Bernard Jouandin : J’ai du mal à me considérer comme un entrepreneur. Je me suis toujours vu comme défendre une cause, parce que je me sens concerné.
En fait, on est tous quelque part concernés, certains plus vite que d’autres.
Car la vieillesse n’est qu’une évolution naturelle de l’homme. Alors il y a ceux qui vont rien faire. Et, Il y a ceux pour qui c’est important et donc, j’essaie de trouver une solution.
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